Chaque année en France, 6 400 nouveaux cas de cancers sont liés aux papillomavirus humains* (HPV). Pourtant il existe une vaccination sûre et efficace recommandée pour les filles et les garçons dès l’âge de 11 ans. Les élèves de 5e des collèges publics et des collèges privés sous contrat volontaires pourront bénéficier d’une vaccination gratuite, sous réserve de l’autorisation de leurs parents.
Les vaccins contre les infections à HPV ont été introduits dans de nombreux pays dans le monde depuis les années 2006/2007 (86 pays y ont recours en 2016). En 2018, tous les pays d’Europe ont introduit la vaccination contre les HPV dans leur programme national. Grâce à cela, on dispose aujourd’hui de données solides en vie réelle démontrant l’efficacité des vaccins sur la réduction de l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus, des lésions précancéreuses, des infections HPV et des verrues ano-génitales en comparaison avec la situation pré-vaccinale.
Après plus de 10 ans d’expérience, on sait que cette vaccination est sûre. À ce jour, plus de 100 millions d’enfants et d’adolescents ont été vaccinés dans près de 80 pays.
Ce vaccin est très bien surveillé et sa production est très maîtrisée. Non seulement il protège de façon constante contre les cancers mais il est très bien toléré.
L’impact de la vaccination est d’autant plus important que le nombre de jeunes vaccinés (couverture vaccinale) est élevé.
Il est recommandé de faire vacciner les enfants dès 11 ans pour garantir une plus grande efficacité du vaccin.
entre 11 et 14 ans : deux doses, de 6 à 13 mois d’intervalle seront nécessaires
un rattrapage est possible entre 15 et 19 ans : trois doses en 6 mois seront nécessaires.
Le respect du schéma vaccinal est nécessaire pour une meilleure réponse immunitaire.
Le Mammobile normand continue sa tournée et débute aujourd’hui dans un nouveau département normand, celui de Seine-Maritime. Il sillonnera ses routes tout au long du mois de septembre.
Pour rappel, le Mammobile circule en suivant un protocole de recherche permettant d’évaluer son effet sur la participation des femmes au dépistage organisé du cancer du sein. Ce projet est piloté par l’équipe de recherche UMR INSERM 1086 ANTICIPE et le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers de Normandie.
Le Mammobile permet aux patientes ayant reçu un courrier d’invitation au dépistage organisé avec une proposition de rendez-vous au Mammobile, d’aller faire leur dépistage au plus près de chez elles ! Les communes ciblées par le Mammobile sont situées à plus de 15 minutes de trajet en voiture d’un centre de radiologie dit « agréé ». Ces communes ont été regroupées en zones. Ces zones ont été tirées au sort, une moitié sera visitée par le Mammobile et l’autre non. Ainsi même si deux communes sont voisines, l’une pourra être visitée par le Mammobile et l’autre non.
Même si le Mammobile semble une solution adaptée pour permettre à un plus grand nombre de femmes de participer au dépistage organisé du cancer du sein, l’évaluation du dispositif est une étape indispensable pour apporter les preuves de son efficacité et pouvoir ensuite généraliser son utilisation à d’autres régions ou d’autres dépistages.
Pour en savoir plus sur le Mammobile Normandie et sa tournée, rendez-vous sur le site dédié : www.mammobile-normandie.fr
L’Institut National du Cancer vient de publier un dépliant d’information simplifié sur le dépistage du cancer du sein et les modalités pratiques du test.
Cet outil imprimable de 6 pages A4 (page à page) a pour vocation d’aider à communiquer sur les dépistages auprès de personnes en situation de handicap ou ayant des difficultés de compréhension.
L’Institut National du Cancer vient de publier un dépliant d’information simplifié sur le dépistage du cancer colorectal et les modalités pratiques du test.
Cet outil imprimable de 6 pages A4 (page à page) a pour vocation d’aider à communiquer sur les dépistages auprès de personnes en situation de handicap ou ayant des difficultés de compréhension.
Le cancer colorectal, ou cancer du côlon-rectum, touche chaque année plus de 43 000 personnes en France (dont environ 23 000 hommes et 20 000 femmes). Il est responsable de plus de 17 000 décès par an.
Pourtant, détecté tôt, un cancer colorectal se guérit 9 fois sur 10.
Dépister ce cancer est simple grâce au test immunologique. Ce test rapide et efficace, est à faire chez soi. Il s’adresse aux femmes et aux hommes, de 50 à 74 ans, invités tous les 2 ans par courrier au programme national de dépistage du cancer colorectal et ne présentant ni symptômes, ni antécédents personnels ou familiaux de polype, de cancer ou de maladie touchant le côlon ou le rectum, ni facteurs de risque particuliers.
En pratique, le dépistage du cancer colorectal, comment ça se passe ?
Entre 50 et 74 ans, vous êtes invité par courrier, tous les 2 ans, à réaliser un test immunologique de dépistage du cancer colorectal. Ce courrier vous est envoyé par votre Centre régional de coordination des dépistages des cancers.
Vous pouvez vous procurer le test de dépistage par la méthode de votre choix :
Auprès de votre médecin (généraliste, gastro-entérologue…)
Quel que soit votre choix, avant la remise du test, des questions vous seront posées sur vos antécédents personnels et familiaux afin de déterminer si ce test vous concerne. Si vous n’êtes pas concerné, votre médecin pourra vous orienter vers les modalités de dépistage ou de surveillance adaptées à votre situation.
Si vous n’avez pas reçu cette invitation, vous pouvez nous contacter ou consulter votre médecin ou votre pharmacien.